Avant de débriefer sur son anniversaire, quelques mots sur les vacances.
GLOBALEMENT, ça a été.
Dans le détail, c’est plus compliqué. Disons que ça n’a pas été très reposant pour nous.
On appréhendait pas mal l’avion, pas l’avion en tant que tel mais plutôt les 4h d’avion, sans écran (lowcost = pas d’écran… et pas d’internet non plus… donc ça allait être long de l’occuper sur une durée aussi longue). On a fini par sortir le smartphone, et il a réussi à jouer à quelques jeux hors ligne. Il y a eu aussi des épisodes de Tchoupi (vive la tablette), mais ouais, c’était quand même bien long. On a eu droit à de nombreux : « on arrive quand ? « . En fait il connaissait l’heure d’arrivée et nous quémandait régulièrement l’heure qu’il était. Autre point, la descente de l’avion a été un peu, douloureuse. Comme il fallait s’y attendre (sa mère étant sujette à ce genre de trouble), il a eu quelques douleurs lorsqu’il a fallu décompresser. Le bonbon il n’en voulait pas, et « avale », il ne comprenait pas trop ce que ça signifiait… En plus des bouchons d’oreille, l’hotesse de l’air a fait une fabrication artisanale qui a visiblement bien marché (bon à savoir si ça vous arrive) : un sopalin légèrement humidifié dans un verre en plastique, recouvrant chacune des oreilles. Allez savoir pourquoi ou comment (je suppose que Google me le dirait) mais ça a fait passer le truc. Il était plutôt content, de ce voyage en avion mise à part bien sûr le temps passé dedans.
Une fois arrivé au centre de vacances, il devait être 19h heure locale, la nuit tombait. Et… il a voulu aller dans la magnifique piscine extérieure… Mais genre TOUT DE SUITE quoi. C’est pas qu’il nous a pété une crise ? Alors qu’on lui a dit « non mais t’inquiète, demain première heure on y va… ».
On a réussi à gérer, avant d’aller au buffet où là, il a compris que ça serait le paradis : il y avait de la saucisse ! Il en a bouffé tous les jours. Si si. Et genre il bouffait que ça. Donc forcément, à un moment il a été un peu constipé… On avait emmené une poignée de couches pour le cas où il y aurait pas de « déclic » sur place. Il nous répétait : « bon, là ce sont les dernières couches hein, quand je rentrerai à la maison j’en mettrai plus pour faire caca hein… ». Du coup vous imaginez le stress, chaque couche était compté (oui parce que le fait qu’il réclame ne signifie pas forcément qu’il va faire… Et parfois il ne fait pas caca… mais pipi (donc la couche est consommée). Enfin.
Donc dès le premier matin, ça a été piscine. Il a kiffé. Mais… Il faisait pas super chaud dehors… Et il a eu froid. Du coup, il appréhendait d’y retourner… Très vite donc, on a eu droit à un quémandage en bonne et du forme du téléphone, sur le transat. Là il y avait la mauvaise conscience qui nous disait « tous ces kilomètres pour ça », et la bonne conscience qui se bornait à dire « mais tu t’en fous, l’essentiel c’est qu’on l’entende plus, comme ça on aurait la paix 2min… PROFITE ! ». Sauf qu’on a pas vraiment profité. Lorsqu’il ne s’ennuyait pas, il réclamait qu’il avait faim, ou qu’il voulait rentrer faire caca, ou qu’il voulait juste « rentrer » pour faire du téléphone, au chaud. Usant psychologiquement.
L’après-midi, on a donc opté pour un saut à la plage, à environ 200m de là où on était. Sachant que ma femme déteste la plage (surtout quand il ne fait pas très chaud et qu’on s’y pèle le cul). En fait ce n’est pas tant la plage que le sable, et le fait de rester posé à ne rien faire (l’hyperactive c’est un peu elle…). Sauf qu’il y a bien plus de choses à faire à la plage qu’à la piscine.
Et… Voilà. Je crois que la semaine se résume à ça. Alternance plage/piscine, et des phases où on se relayait pour le garder, où on allait se balader, LOIN, en solitaire, pour oublier qu’il était aveugle face à ce luxe qu’on lui proposait.
Je suppose aussi que le fait qu’il n’ait pas fait très beau nous a blasé un peu. Alors qu’il ne pleuvait pas en France depuis des semaines, il a fallu qu’il pleuve aux Canaries… Genre il pleut deux fois dans l’année, c’était arrivé une semaine plus tôt il a fallu que ça se reproduise 2j plus tard…
Au bout du 3e jour, il a fini par rencontrer une petite Française avec laquelle il a bien sympathisé, et avec qui il était toujours fourré. Mais ça n’a pas résolu tous les problèmes pour autant, étant donné que les après-midi, elle faisait de la randonnée avec ses parents (qui étaient véhiculés, contrairement à nous). On a même tenté un matin de les mettre tous les deux dans le club « mickey » du centre. Sans mentir, au bout de 10 minutes, on nous appelait pour nous dire « votre gamin pleure… venez le chercher ». Mal au ventre ? Mal au genou (suite à un bobo qu’il s’était fait la veille), on aura jamais su, mais ça s’est terminé en « dessin animé sur le téléphone », et on a dit adieu à notre heure de tranquillité tous les deux au bord de la piscine…
Donc voilà. Au final, pas des vacances vraiment reposantes, même si le changement d’air nous a quand même fait du bien (le signe c’est toujours de ne plus savoir quel jour on est…). Le retour en avion a été long, très long (même s’il s’est conclu par un gros dodo en voiture sur le trajet entre Charleroy et Lille, et ça c’était cool). On est pas prêt de se faire plus de 8h de vol ^^.
Maintenant, se pose la question des prochaines vacances… Car à la fin des dernières vacances, ses cousins (garçon/fille de 10 ans) sont venus à la maison. Si ça s’est plutôt bien passé durant les 3j, entretemps ils se sont revus et il y a eu 2 éléments nouveaux : une console portative a fait immersion (rendant accroc le cousin), et de deux, pour « jouer », mon fils a tapé son cousin, qui a pleuré… Du coup ça a mis un coup de froid. On se voyait déjà passer les 2 semaines d’été tous ensemble, et qu’ils s’occupent entre eux mais on va devoir faire avec de nouvelles perspectives…
Entretemps, (oui j’ai commencé cette note il y a longtemps en réalité), l’échéance autour d’un voyage professionnel de la maman est arrivée à son terme, et elle est partie depuis mercredi matin, me laissant seul gérer mon fils jusqu’à vendredi soir. Mon appréhension n’était pas de le garder seul, mais plus les pleurs du soir en mode « veux maman » et autre pleurs du matin parce que c’est pas maman qui me réveille. Mais pour l’instant (à J+1) on peut dire que ça a été. Alors certes, j’ai dû finir ma nuit à côté de lui dans la chambre, et le réveil à 6h ce matin a piqué (je suis plus de la team réveil à 8h en temps normal), mais pour l’instant la seule allusion qu’il a fait au sujet de sa mère, c’est « maman elle rentre demain soir », ce matin en descendant les escaliers. C’est déjà un stress en moins. À voir si la bonne humeur restera de mise les prochains jours.
Ah, et il faudra aussi que je vous parle de comment petit loup se faisait « mordre » en PS, et maintenant, comment on se fait convoquer par sa maitresse de MS parce que « votre fils a tapé/poussé quelqu’un, et il a saigné ». Voilà voilà. Comment d’un petit ange c’est devenu un petit monstre…